Briser le silence pour l’amour du rock
Nouveau challenge que se donne le Festirock qui annonce sa 4ème édition pour février 2018.
La musique panse les douleurs. Elle brise aussi bien les barrières que le silence. Et se faire connaître par le maximum de personnes. Ainsi se projette la 4ème édition du Festirock. Annoncé pour le 17 février 2018 à l’Institut français de Douala, site encore en négociation selon les organisateurs, le Festival de Rock (Festirock) sera célébré sous le thème « Break the silence ». Après l’édition précédente qui tournait autour du thème « We rock the peace ». Pourquoi le choix de cette année ? Simplement « parce qu’on souhaite sortir de l’ombre pour se faire connaître et apprécier par le public camerounais », précise Arthur Himins.. Il était vraiment grand temps !
Cet événement qui a encore du mal à se frayer un chemin dans un contexte dominé par les musiques urbaines vient « proposer une alternative aux habitudes de consommation de notre public Camerounais, pérenniser la culture live en encourageant les participants à travailler dur, et surtout former une génération de jeunes qui apprend réellement la musique sans toutes ces facilités technologiques », explique le comité d’organisation. Et de poursuivre : « Festirock se veut être le lieu de rencontre phare des passionnés de Rock au Cameroun et d’ailleurs. Que tous les mélomanes et passionnés de Rock en particulier viennent apprécier cette musique pleine d’énergie et d’émotions, ainsi que la passion qui anime ceux qui la pratiquent ».
Le Festirock a pour objectifs d’’offrir un divertissement original et sain aux jeunes mélomanes à l’occasion de la fête de la jeunesse ; de faire découvrir la musique Rock sous un tout nouveau jour au public Camerounais ; de contribuer au développement de la musique urbaine camerounaise ; et d’offrir une plateforme d’expression aux artistes underground qui souhaitent se faire connaitre du public, et de s’exprimer véritablement avec du 100% live. Vivement le 17 février pour revivre les instants d’émotions tels que vécus l’année dernière.
Frank William Batchou
Crédit Photos : Landry Toukam Film ( Festirock 2017)