De ISTTI à IUGET, une progression remarquable

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En l’espace de cinq ans, cet institut supérieur a franchi les étapes pour devenir institut universitaire. Une progression qui ne passe pas inaperçu. Désormais, l’équipe managériale rêve plus grand.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années ». Cette pensée tirée du livre Le Cid de Pierre Corneille se confirme avec l’Institut supérieur des techniques tertiaires et industrielles (ISTTI). Après cinq années d’existence (créé en mai 2008 et ouvert officiellement en septembre 2013), l’institut franchit un nouveau palier. Il est désormais élevé au rang d’Institut universitaire des grandes écoles des tropiques (IUGET). « Il ne s’agit pas d’une substitution de nom mais d’une progression. Il y a des étapes qui permettent à un institut (il y en a 240 au Cameroun) de franchir le cap pour devenir université privée. Actuellement au Cameroun, on n’en a pas plus de trois. IUGET aura en son sein2 établissements : l’ISTTI qui à partir de ce jour [25 juillet 2018, Ndlr] va abriter toutes les formations de commerce et de gestion et South Polytech qui est orienté vers les formations industrielles à l’intérieur duquel on va retrouver le cycle d’ingénieur », explique Hervey Kenfang, le directeur de l’IUGET.

Cette progression rapide est due au fait que « nous sommes un établissement qui respecte les textes en vigueur. Nous travaillons dans la légalité. Quand nous écrivons au ministère de tutelle, on sait quoi écrire et on contrôle tout », rappelle Hervey Kenfang. En plus de sa conformité et le respect des textes en vigueur, ses résultats aux différents examens nationaux sont remarquables : 90% au HND, 85% au DSEP, 90% en Licence professionnelle, 70% au BTS en 2017, 100% en 2018 (les autres sont encore attendus), l’IUGET travaille sur le placement de ses produits (étudiants) dans les entreprises : « En terme de stage professionnelle, nous sommes à 100% et après formation, on est pour le moment à 36% d’insertion professionnelle directe. Nous continuons à travailler pour aller au-delà », rassure le Pr. John Egbe Ebaï, conseiller spécial de l’IUGET. Comme tout institut supérieur ou institut universitaire, l’IUGET fonctionne avec comme tuteur académique : l’Université de Douala pour toutes les formations francophone et l’Université de Bamenda pour toutes les formations anglophones.

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Au-delà de la formation, l’IUGET est également un incubateur d’entreprises. Ce projet fait suite à l’accord-cadre signé entre l’institut et la société italienne EurobioPark avec pour objectif de favoriser un climat d’entrepreneuriat en milieu jeune. Ainsi, les porteurs des meilleures idées et meilleurs projets sont suivis individuellement, coachés et financés jusqu’à ce qu’ils deviennent une startup. En visitant les laboratoires de l’IUGET, on a pu découvrir les premiers résultats des créations internes. En attendant la mise sur le marché des différents produits conçus, l’équipe managériale rêve déjà à devenir université privée. « Si on a pu faire l’institut universitaire en 5 ans, nous souhaitons devenir université dans quelques années », conclut Hervey Kenfang.

Frank William Batchou

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